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MOMENTS INTENSES

François Pouliot, fondateur de la cidrerie, vient tout juste de fêter son 59e anniversaire. On s'est dit que c'était là une belle occasion de vous raconter quelques étapes de sa vie trépidante. On poursuit ici le récit.

Partie 2 de 4.

Contexte

On se souvient que les premières bouteilles de Neige (défini alors comme un cidre liquoreux) ont été embouteillées dès 1995 à La Face Cachée de la Pomme et que le premier étiquette au monde à recevoir la mention «Cidre de Glace» a été celui apposé sur le Neige de la récolte 1997.

Archives
En 1998, le Journal de Montréal publie un article sur La Face Cachée de la Pomme. On y parle d'un tout nouveau style de cidre. François a alors 33 ans. Il n'est pas question ici de commenter le style de François à cette é
poque mais bien de souligner l'importance de cet article de journal. La publication est déterminante car on y parle pour la première fois dans le monde de «cidre de glace». 

Le marché du cidre à l'époque
L'auteur, le journaliste Robert Leblond, écrit: «Depuis les dernières années, la popularité du cidre ne cesse de croître». Dans le texte, on retrouve des termes comme «p'tit boire», «petit péché» ou cidre «new age» qui trahissent l'époque. François est cité:  «/.../ les gens aiment de plus en plus les produits du terroir et au Québec, nous nous sommes raffinés dans le domaine. On a développé le goût du bon».

Le journaliste poursuit et mentionne une production annuelle de 2 000 bouteilles de cidre de glace mais aussi que François aspire a en produire «10 000 très bientôt». C'est évident, à cette époque encore, il s'agit d'un réel passe-temps pour le jeune entrepreneur: 10 000 bouteilles c'est ambitieux mais, ce n'est vraiment pas assez pour en vivre! 


L'apprentissage
Le verger compte 800 pommiers sur une terre qui fait alors 13 acres. Entre les nombreux allers-retours entre Montréal et Hemmingford ou entre Paris et Montréal pour la production de vidéos clips et des projets de film, François accueille les visiteurs les weekend à la cidrerie et anime des dégustations.

À l'automne, il en rajoute pour l'auto-cueillette! Le verger compte 12 variétés de pommes. Or, dans certain cas, François ne discerne pas encore le type de pommes qui poussent sur sa terre. Heureusement que le Verger Pelletier, son voisin d'en face, va l'aider à identifier les différents fruits.

Au fil du temps, François recevra aussi l'aide de Verger Petch pour le pressage des pommes, de la Cidrerie du Minot pour des conseils en vinification et de Verger Phillion à d'autres moments pour la culture des arbres.

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